DRS ou FLN, même combat !

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Créer la DSS pour protéger les criminels du DRS
Créer la DSS pour protéger les criminels du DRS

ALGER (Tamurt) – Le pouvoir algérien veut faire croire à l’opinion publique qu’il a instauré un régime civil et a chassé les généraux  du cercle décisionnel.

Un scénario monté de tourte pièce pour affirmer, à la fin, que c’est le FLN qui est à l’origine de toutes les décisions. Ce nouveau scénario nous oblige à se demander si différence il y a entre le FLN et le DRS.  Le choix entre ces deux appareils revient à choisir entre la peste et le choléra. La seule nuance entre ces deux appareils est le degré des querelles de leadership afin de s*accaparer le maximum de deniers publics. Annoncer le départ de tel ou tel général, ce n’est qu’une histoire de règlement de compte mais le régime reste le même. Même l’opposition fait tout pour maintenir ce régime et joue son jeu.  Quelle crédibilité pour une soit disant opposition chapeauté par un Ali  Benflis et un Mokrri du parti Islamiste.

L e régime reste le même. Le FLN et le DRS ne sont que le revers de la même médaille. Le changement dans ce pays n’est pas pour demain. Les décisions opérées dans la haute sphère politique algérienne ne sont que de la poudre au yeux qui confirme la capacité du ce régime de se pérenniser encore et son incapacité à se démocratiser. Quant à la vraie opposition qui est éloignée de la scène politique, elle perd tout espoir. Elle est étouffée et ne trouve aucun canal d’expression ni d’organisation.

Le seul bastion de l’opposition demeure la Kabylie. Mais cette dernière appréhende son avenir autrement. Elle espère prendre en main son propre destin.  Un projet parsemé d’embuches mais qui est la seule alternative à la crise multidimensionnelle qui ronge la Kabylie depuis des décennies.

Lounès B

8 Commentaires

  1. Il ne faut pas se demander du tout, clair net et précis. fln & drs sont de la même mère, sans père bien-sur car ils sont bâtards tout les deux. La seule organisation qui était fiable, c’était l’ALN que les officiels an-geriens ne citent plus, car majoritairement Kabyle dont boumedienne avait une haine indescriptible qui d’ailleurs s’est empressé pour lui changer de nom en la nommant anp.
    sinon fln & drs sont issus de l’armé des frontières qui n’ont jamais tiré une seule balle. Ils guettaient les Kabyles à supprimer pour s’offrir les clés du pouvoir, dont aujourd’hui on paye une facture salée, très salée.
    Ces jeux étalés en publique n’est qu’une pièce de théâtre jouée pour le rois et ses serviteurs afin de faire endormir encore une soixantaine d’autres années.
    Le plus ahurissant c’est ces partis Kabyles qui dénoncent cet état de fait mais continuent à crier très fort la démocratisation de l’ane-gerie, quant on sait qu’ils ne sont meme pas entendu sur le seuil de leur porte.
    Attendre plus que ça, c’est disparaître inéluctablement, c’est pourquoi la Kabylie doit prendre ses distances avec l’ane-gerie.

  2. Le (néo) DRS est une ‘ Police politique secrète ‘. Le FLN est son appendice, ‘ un parti ‘ conservatdr ultra…
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    SM-DRS : ORGANISATION CRIMINELLE et MAFIA TENTACULAIRE
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    DRS, ex-DGPS, ex-SM, ex-MALG ou les « mues du serpent » :
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    Ceci est un adage populaire qui ressemble à une lapalissade : le serpent demeure un serpent en dépit de ses mues ! Pourtant, c’est une vérité : le Régime militaro-mafieux d’Alger avait procédé à plusieurs reprises à des changements d’appellation pour son « organe répressif » principal. Et ce n’est pas anodin ou sans intérêt, mais plutôt pour brouiller les pistes, et tenter d’atténuer les très mauvaises associations liées à sa nature et son passé amplement criminels et mafieux, comme partout ailleurs dans le monde les officines semblables ont changé de « logo » pour mieux tromper et leurrer. Mais, les observateurs avertis ne se trompent sur la véritable mission de cette « machine à broyer les hommes et les femmes patriotes » de ce pays.
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    La SM-DRS : une Police politique et une mafia tentaculaire, ramifiée partout !
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    De nos jours, le DRS s’est mué en « mafia tentaculaire », « ramifié » à tous les domaines d’activité sécuritaire, politique, économique, sociale et associative, et tissé sa « toile d’araignée », son quadrillage partout : institutions, associations, entreprises, sociétés, tous les secteurs, à tous les stades et échelons. Ses agents et correspondants ont pour domaines de prédilection : le commerce extérieur, l’import-export, le trabendo, les trafics en tous genres, le proxénétisme, la prostitution, les hôtels de passes, les lieux de débauche, les bars et restaurants, la drogue, le net, les sites, les blogs, les médias, la presse, les radios, partis, associations, le BTP et autres secteurs où ça rapporte énormément d’argent, l’argent comme autre instrument de domination. Le DRS recrute fortement dans les institutions (facs, lycées, hôpitaux, usines, administrations, entreprises) convoitées quotidiennement par les flux importants de populations, ces populations que le Régime militaire considère comme « l’ennemi intérieur », l’ennemi à abattre, et tient à le surveiller, le contrôler, l’embrigader, le terroriser, le régenter et l’empoisonner par la propagande et l’intox.
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    La SM-DRS : « instrument de terreur » et « mafia tentaculaire » au service des Généraux criminels et prédateurs
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    Le DRS n’est pas le DRS s’il ne sème pas la terreur ! Exactement comme la Gestapo. Cette dernière a été définie et qualifiée « organisation criminelle » par le Tribunal de Nuremberg. Ainsi va du DRS, dont la logique principale, la marque spécifique de la dite Police politique du Régime militaro-mafieux d’Alger est « la violence meurtrière permanente ». Ce « modèle gestapiste » de la violence extrême est celui emprunté par toutes les Polices politiques des Régime militaires post 1945, en Europe (Grèce, Espagne, Portugal…) et en Amérique latine (Chili, Argentine,…). Et c’était en fin connaisseur, de l’intérieur même de la « boîte » que Mécili disait en 1962 déjà : « Le MALG va dévorer l’Algérie ! »…….
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    La SM-DRS et son « système concentrationnaire » : la « 49° Wilaya »
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    Bagnes, prisons, redoutes, cachots, caves…..où ses sbires assoiffés de sang pratiquent « la torture généralisée », héritée de triste mémoire, celle des sinistres pratiques de Bigeard, Massu, Aussaresses, Le Pen, Godard, Trinquier, Léger et compagnie …..
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    La SM-DRS et ses crimes
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    Assassinats, massacres, tueries, attentats, rapts, kidnappings, tortures, la manipulation massive des extrémistes de tous bords (islamistes, baassistes, éradicateurs, militaristes, racistes et xénophobes, séparatistes, régionalistes, etc.), et toutes autres sortes de crimes dans son parcours. Faut-il rappeler aussi qu’à sa naissance, les Généraux français n’avaient ressenti aucune inquiétude : ils savaient que le MALG de Boussouf est conçu pour exercer le contrôle et la surveillance de la société, de la population « indigène ». Et c’était au plus fort de la Guerre d’indépendance que le criminel Boussouf avait commencé ses besognes sanguinaires, ciblant les héros du mouvement libérateur : Abbane, Mellah, Amirouche, Zighout et autres grandes figures de la Résistance contre la barbarie coloniale… La liste est longue de ces Grands Hommes tombés sous les balles et/ou les tortures du MALG, de la SM, puis du DRS. Et combien de mouvements, de protestations ont été cassés, dont la Grève des dockers d’Alger en 1976, le Printemps berbère et ses suites, le Printemps noir 2001et ses 121 victimes, les 250 000 victimes de la « Guerre interne », instiguée et planifiée par le Cabinet noir (un groupe de Généraux ultras), et mise en pratique par le DRS. Les 20 000 disparus, 40 000 veuves, 300 000 orphelins, 900 000 exilés, xxx 000 milliards de dégâts matériels et logistiques font aussi partie de la comptabilité macabre induite par la « Stratégie de la tension » érigée par les Maitres du DRS (1991-2015)….Cette collection d’horreurs pourra être consignée dans un « Grand Livre noir des Crimes de la Dictature militaire d’Alger ».
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    La SM-DRS : « cheville ouvrière » des Coups d’Etat successifs
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    La Police politique a toujours été la « cheville ouvrière » des Coups d’Etat successifs depuis 1956, qui consacrent la victoire et l’emprise du Clan fort. Le Pouvoir dictatorial militaire repose sur un « trépied » : primo, la Police politique (DRS) ; secundo : le Commandement militaire (DRS Etat-major) ; tertio, les Clans rivaux, unis contre la population civile, (bien que) désunis entre eux (ligués en meutes), en raison de l’immense butin à partager, le Clan fort étant le Clan le plus fortement amarré/arrimé/accroché à la Police politique
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    … Le Régime militaire constitue un « mouvement d’intérêts communs », selon la formule Wébérienne : ses membres, franges et factions sont animés par des réflexes et des sentiments de solidarité clanique, familiale, idéologico-politique et régimiste construits durant 50 ans….Pour une nette et meilleure précision sur les termes et les notions, il faut dire que ce sont les Maitres du DRS (d’abord) et de l’Etat-major (ensuite), les Généraux ( la Hiérarchie) qui commandent, et non l’Armée (l’Institution militaire, cadre institutionnel).
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    La SM-DRS quadrille le pays !
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    Le DRS est « partout et nulle part » ! Partout, du fait de son quadrillage systématique. Nulle part en raison de son organisation et sa structuration secrètes, invisibles, imperceptibles…mais décelables !
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    La SM-DRS contre tout Opposant ou Mouvement vraiment oppositionnel
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    La SM-DRS cible et utilise ses moyens, stratagèmes et mécanismes contre tout mouvement ou opposant « fédérateur, rassembleur, et vraiment oppositionnel », et aide à la promotion des organisations fantoches qu’elle crée pour « diviser, séparer, isoler et délégitimer (discréditer)
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    La SM-DRS : l’Enclave autoritaire principale qui bloque le pays !
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    Le DRS est le Pouvoir réel, le Sommet de la « Pyramide du pouvoir », c’est l’Enclave autoritaire principale, la Main de fer des Généraux, leur Bras politique, la Colonne vertébrale et l’Epine dorsale du Régime militaire, son Syndicat du crime, son Fer de lance, son Cœur et son Cerveau, son Centre névralgique, son Mur de soutènement, sa Digue de protection, sa Force d’interposition……contre tout ce qui peut menacer les intérêts de la « caste militaro-mafio-bureaucratique » qui détient le Pouvoir dictatorial, total, intégral, absolu, le Pouvoir « militaire et mafieux » qui accapare et pille les richesses, réprime et embrigade la population, hypothèque l’avenir du pays tout entier, qui est donc « l’Ennemi commun, l’Ennemi principal, le Mal originel, l’Origine du Mal, le Démiurge…..

  3. Exigée par les USA et la GB après le massacre d’In Aménas

    LA RESTRUCTURAION du DRS (2013-2015) : ‘ effeuillage ‘ et la valse des dirigeants

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    La question se pose d’autant plus que le départ de Tewfik est intervenu au terme d’une étonnante séquence de deux ans, qui a vu le DRS progressivement ‘ dépouillé ‘ de plusieurs de ses branches (le plus souvent au profit de l’état-major de l’ANP) et l’éviction de plusieurs de ses responsables. Rappelons les principales étapes de ce processus, telles que l’on peut tenter de les reconstituer à partir d’informations (souvent contradictoires) délivrées par la presse algérienne :

    – juillet 2013 : le colonel Fawzi, directeur de la Direction de la communication et de la diffusion du DRS (chargé du contrôle des médias) est mis à la retraite d’office ; deux mois plus tard, son service est placé sous l’autorité de l’état-major de l’ANP :

    – septembre 2013 : le général-major M’henna Djebbar (qui fut avec Tartag l’un des pires responsables de crimes contre l’humanité pendant la « sale guerre » quand il dirigeait le CTRI de Blida) est démis de ses fonctions à la tête de la Direction centrale de sécurité de l’armée (DCSA) du DRS, laquelle est désormais rattachée au chef d’état-major de l’ANP et dirigée par le général Lakhdar Tirèche ; et le Service central de police judiciaire des services militaires de sécurité du ministère de la Défense nationale, chargé des enquêtes anti-corruption au sein du DRS, passe également sous la tutelle directe de l’ANP. Une semaine plus tard, les deux directions essentielles restant au sein du DRS sont décapitées : le général-major Athmane Tartag est mis à la retraite – il devient « conseiller » du chef de l’ANP, le général Gaïd Salah (73 ans) – et remplacé à la tête de la DSI par le général-major Abdelhamid Bendaoud, dit « Ali », attaché militaire à l’ambassade d’Algérie à Paris ; le même sort affecte le général-major Rachid Lallali, dit « Attafi » (75 ans), qui cède sa place à la tête de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) au général Mohamed Bouzit, dit « Yacef » (61 ans) ;

    – janvier 2014 : la « Commission spéciale de sécurité », officiellement créée en décembre 2013 pour gérer la carrière des officiers de l’armée (et du DRS) et composée des chefs de l’ANP et de la police20 entérine les départs en retraite du colonel Fawzi, du général Djebbar et du général Abdelkader Aït-Ouarabi, dit « Hacène » ou « Hassan », jusqu’alors chef du Service de coordination opérationnel et de renseignement antiterroriste (SCORAT) au sein de la DSI (dirigée par Tartag jusqu’en septembre 2013) du DRS ;

    – février 2014 : un mois à peine après sa mise à la retraite, le général « Hassan » est arrêté « d’une manière musclée » par des gendarmes et accusé d’« activités séditieuses » (« constitution de bandes armées, détention et rétention d’armes de guerre, fausses déclarations sur le stock d’armes utilisées ou mises à sa disposition dans le cadre de ses prérogatives (lutte antiterroriste)21 ») ; il est « élargi » quelques jours après, puis on n’entendra pratiquement plus parler de cette affaire étrange dans la presse algérienne pendant dix-huit mois ;

    – juillet 2015 : le général-major « Ali » Bendaoud, réputé proche de Tewfik, est remplacé à la direction de la DSI par le général Abdelkader (qui dirigeait le CTRI de Blida, de sinistre mémoire, depuis 2005) ; la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), qui dépendait du DRS, est rattachée à l’état-major de l’ANP (son patron, le général Djamel Lekhal Medjdoub, est remplacé par le général Nacer Habchi) ; tandis que le général-major Ahmed Moulay Meliani, patron de la Garde républicaine, est remplacé par le général-major Ben Ali Ben Ali, chef de la 5e région militaire ;

    – août 2015 : alors que le CSORAT, chargé de la lutte antiterroriste, est rattaché à la DCSA (donc à l’armée), on apprend que le Groupe d’intervention spéciale (GIS, connu comme la ‘ force de frappe ‘ du DRS, unité qui avait été responsable des pires exactions dans les années de la ‘ sale guerre ‘) est purement et simplement dissous

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    Et le 30 août 2015, la presse algérienne rapporte avec force détails que le fameux général Ait Ouarabi dit ‘ Hassan ‘ , l’ancien chef de la lutte antiterroriste au sein du DRS, a été arrêté et incarcéré à la prison militaire de Blida, en attente de jugement pour les ‘ faits graves ‘ qui lui étaient reprochés dix-huit mois auparavant (en substance : au Sahel et en Tunisie, il aurait manipulé, voire directement instrumentalisé, des groupes armés se réclamant de l’islam). Enfin, à l’issue de ces deux années de ‘ valse au sommet ‘ , survient logiquement le départ officiel, le 13 septembre, du général Médiène, chef suprême du DRS depuis un quart de siècle

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    Peut-on pour autant prétendre, avec la plupart des médias algériens, tous plus ou moins proches jusque-là des hommes de la Police politique, qu’il s’agit d’une ‘ vaste opération menée par le clan présidentiel en vue de déstructurer et vider de sa substance le DRS ‘, qui serait devenu une ‘ coquille vide ‘ ? Pour trancher cette question, il est essentiel de prendre en compte d’autres facteurs occultés par ces médias – et par la plupart de leurs homologues étrangers, qui les ignorent trop souvent. Quand on ajoute ces ‘ pièces manquantes ‘ d’information au puzzle très incomplet et falsifié proposé par les « sources officielles » pour expliquer les ‘ luttes de clans ‘ au sommet de l’État algérien, après avoir conservé les informations avérées et retiré celles, bien plus nombreuses, relevant de la pure propagande, une image beaucoup plus vraisemblable de ces luttes émerge du puzzle ainsi reconstitué.

  4. LE RÔLE MAJEUR DES PRESSIONS AMÉRICAINES DANS LA PRÉTENDUE ‘ NORMALISATION ‘ du DRS

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    Première pièce d’information manquante de ce puzzle : les dessous de la gigantesque prise d’otages opérée le 16 janvier 2013 sur le site gazier de Tiguentourine – à 60 km de la petite ville saharienne d’In-Amenas –, qui s’est soldée par la mort de trente-neuf otages étrangers, un otage algérien et trente-deux assaillants. Dans un article de l’ex-lieutenant Souaïdia, un mois après ce drame, ce qui s’est passé alors : selon les informations (…) des officiers qui étaient présents au sein de la cellule de crise constituée sur place par des responsables des forces spéciales de l’ANP et du DRS –, c’est le général Athmane Tartag, alors chef de la DCSA, qui a ordonné aux hommes du GIS, commandés par le général Ait Ourabi, dit Hassan, de ‘ tirer dans le tas ‘ : les missiles tirés par leurs hélicoptères ont indistinctement tué les terroristes islamistes et les otages occidentaux qu’ils détenaient (dont dix Japonais, neuf Philippins, six Britanniques, cinq Norvégiens, trois Américains et un Français)

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    Cette information sur le rôle direct du DRS dans ce drame n’a été reprise par aucun des grands médias occidentaux. Mais les services de renseignements des principaux États occidentaux impliqués en Algérie (CIA et NSA pour les États-Unis, MI6 pour le Royaume-Uni, DGSE pour la France) l’ont évidemment connue avant Algeria-Watch, tout en se gardant bien de le reconnaître – ce qui les conduira d’ailleurs à exercer des pressions constantes sur les familles des victimes pour qu’elles cessent de se battre sur le plan judiciaire afin d’obtenir vérité et justice

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    Dans un autre article que nous avons publié en avril 2015, Souaïdia a donné les clés de ce triomphe de la raison d’État : ‘ Les services secrets occidentaux sauront également très vite par qui leurs ressortissants ont été tués. Mais tenus qu’ils étaient par leur collaboration ‘ antiterroriste ‘ avec les services algériens, ils ont caché cette réalité. Furieux de ce crime du DRS, les chefs des services américains et britanniques ont toutefois fait savoir aux généraux de l’état-major de l’ANP que cela ne devait plus jamais arriver, et qu’ils devaient impérativement mettre fin aux agissements et à l’autonomie des chefs du DRS. D’où le regain de tension entre les deux pôles du pouvoir militaire algérien, qui s’est traduit en septembre 2013 par l’éviction d’importants officiers supérieurs du DRS. ‘ Telle est en effet, la raison majeure de la première vague ‘ d’ épuration ‘ au sein du DRS à l’été 2013 que nous avons évoquée, avec l’éviction apparente des généraux-majors Athmane Tartag et M’henna Djebbar, criminels contre l’humanité aux mains trop rouges du sang de leurs milliers de victimes.

    Intervient peu après un autre événement essentiel, également pièce manquante dans les puzzles d’information falsifiés proposés par la propagande officielle comme par la plupart des opposants au régime – il y en a certainement d’autres que nous ignorons, mais celui-là, comme le premier, nous semble décisif. Dans un nouvel article publié par Algeria-Watch en avril 2015, Habib Souaïdia – toujours grâce à ses sources au sein de l’ANP – révèle pourquoi l’assassinat en septembre 2014 du touriste français Hervé Gourdel par un groupe armé improbable se réclamant de l’État islamique (agissant en Irak et en Syrie) est très probablement un nouveau coup tordu des chefs du DRS rompus à la manipulation des groupes armés « se réclamant de l’islam ». Et dans cet article, il explique pourquoi cet épisode tragique est d’une certaine façon la conséquence d’un autre survenu à l’été 2013 : l’infiltration, à l’initiative du général Hassan, de « djihadistes » du DRS au sein des maquis salafistes de l’Est tunisien, dans le but de déstabiliser le gouvernement du parti islamiste Ennahda – lequel tombera en décembre 2013. ‘ C’est ce que, selon des correspondants, des militaires tunisiens ont alors révélé aux services de renseignements américains, qui auraient du coup demandé à nouveau aux chefs de l’ANP d’en finir une bonne fois pour toutes avec ces manipulations des chefs du DRS – d’où l’arrestation (très provisoire) du général Ait Ourabi, dit Hassan

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    Avec ces ‘ pièces manquantes ‘ , la logique de la singulière histoire de ‘ l’effeuillage ‘ depuis 2013 des prérogatives du DRS de 1990, avatar de l’omnipotente police politique au cœur du régime depuis l’indépendance, apparaît d’une façon sûrement plus conforme à la réalité des débats – et non des « luttes de clans » – au sein d’une coupole mafieuse dont les membres ne partagent qu’un seul et même objectif : durer à tout prix afin de poursuivre l’accaparement et le partage à leur profit (et celui de leurs enfants et de leurs proches) des richesses de l’Algérie

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    C’est dans cette perspective qu’ils ont (partiellement) cédé aux exigences formulées par les responsables des services américains et britanniques. Car, comme leurs homologues français, ces derniers n’ignorent évidemment pas le ‘ double jeu ‘ joué depuis le début des années 2000 par les généraux (ANP et DRS) contrôlant le pouvoir réel en Algérie. Un double jeu fondé sur la poursuite de leur politique de manipulation de la violence islamiste – à travers les ‘ groupes islamiques de l’armée ‘ – qu’ils avaient mise en œuvre contre le peuple dans le cadre de leur stratégie ‘ contre-insurrectionnelle ‘ lors de la sale guerre des années 1990. À partir de 2003, ils ont partiellement déplacé au Sahara et au Sahel les actions terroristes des groupes armés islamistes qu’ils contrôlaient directement ou indirectement : GIA, puis GSPC, AQMI, MUJAO, Al-Mourabitoune, Ansar Eddine, etc.28, tandis que certains d’entre eux continuaient à mener des actions sporadiques dans le nord du pays, surtout en Kabylie. Cela dans un double but : en interne, l’entretien d’un ‘ terrorisme résiduel ‘ permettant aux chefs de l’armée et du DRS de justifier la perpétuation de leur pouvoir autoritaire (avec son cortège de violations massives des libertés élémentaires) ; et, à l’international, de justifier leur rôle de ‘ partenaires incontournables ‘ des puissances occidentales dans la lutte antiterroriste au Maghreb, au Sahara et au Sahel, au motif de leur longue ‘ expérience ‘ en ce domaine.

  5. Le (néo) DRS en (re) structuration……exigée par leqs Occidentaux.

    DUPLICITE ET ‘ JEU DE ROLE ‘ POUR IMPOSER A L’ALGERIE UN NOUVEL AVATAR DE LA POLICE POLITIQUE

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    Depuis les attentats du 11 Septembre, les dirigeants américains ont de fait constamment tenu à célébrer publiquement ‘ l’ expertise antiterroriste ‘ des généraux algériens, mais sans être dupes pour autant. Et quand le double jeu de ces derniers a commencé à sérieusement ‘ déraper ‘ , notamment avec le drame de Tiguentourine et l’épisode des maquis tunisiens infiltrés, ils ont à l’évidence compris que la ‘ méthode algérienne ‘ devenait plus contre-productive qu’efficace pour tenter de rétablir un minimum de stabilité au Maghreb, après l’intervention militaire de l’OTAN en Libye en mars 2011 (laquelle a détruit le régime dictatorial de Kadhafi au prix d’un chaos régional menaçant d’être aussi durable que celui provoqué par la guerre américaine lancée en 2003 contre l’Irak de Saddam Hussein). Les Services américains ont également fait part de leur perplexité quant aux capacités de renseignement opérationnel du DRS, incapable d’anticiper l’attaque d’un site gazier de première importance et de détecter un convoi circulant sur plusieurs centaines de kilomètres dans le désert. Ils ont mis en exergue la déconnexion entre renseignement et unités militaires et ils ont exigé que des mesures correctives soient prises sur ce point. Pour enfoncer le clou, l’armée américaine a annoncé, au printemps 2015, le renforcement substantiel de sa base de Moron de la Frontera en Espagne pour accroître sa capacité d’intervention en Afrique

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    Il est certain que Washington n’apprécie guère le régime algérien, comme en témoigne par exemple le fait que ses relations avec Alger sont principalement gérées par ses services de renseignements et le Département de la défense, tandis que les contacts politiques et diplomatiques restent limités au minimum. Mais les États-Unis doivent tenir compte de la position de la France – laquelle donne sur la question algérienne le ‘ la ‘ au sein de l’Union européenne – , qui accorde de longue date un soutien sans faille au régime antidémocratique de son ancienne colonie. D’où, là aussi, un double jeu de la part de l’administration américaine

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    D’un côté, elle se garde bien de dénoncer fortement les graves violations des droits de l’homme perpétrées par le régime algérien, comme d’exprimer ouvertement son inquiétude face à l’incapacité croissante de son gouvernement de façade – celui du très diminué président Abdelaziz Bouteflika et de son inepte Premier ministre Abdelmalek Sellal – de gérer une population réduite depuis 2002 aux émeutes à répétition pour exprimer sa révolte. Un climat social d’autant plus menaçant que l’effondrement des cours des hydrocarbures, seule ressource du pays, remet en question le fondement même de la stabilité du régime : la redistribution clientéliste d’une partie de la rente pétrolière

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    Et, d’un autre côté, Washington n’hésite pas depuis 2013 à faire discrètement mais fermement pression (en coordination avec Londres et Paris) sur les vrais « décideurs » algériens, les patrons de l’ANP et du DRS, pour mettre un terme à certains aspects d’un mode de gouvernance devenu inefficace. En témoigne notamment la très discrète ‘ visite de travail ‘ à Alger, le 27 août 2015, du directeur du renseignement national des États-Unis (Director of National Intelligence), James R. Clapper : survenant à la veille de l’arrestation du Général Hassan et du départ du Général Tewfik, cette surprenante visite, sans précédent officiel, semble avoir eu pour premier motif de s’assurer de la bonne exécution des instructions du Pentagone.

    Même si bien des aspects de cette affaire restent à éclaircir, il est donc possible d’affirmer sans grand risque que le remplacement de Tewfik par Tartag à la tête du DRS n’est certainement pas – comme l’affirment nombre de médias algériens contrôlés par des hommes d’affaires liés au DRS – le résultat d’une imaginaire ‘ lutte de clans ‘ opposant Saïd Bouteflika, le frère du président, au Général Tewfik Médiène, dont il aurait ‘ eu la peau ‘ . Ni même celui d’une lutte farouche entre les Chefs de l’ANP et du DRS : même si, depuis la fin de la ‘ sale guerre ‘ qu’ils avaient menée conjointement, ils ont pu diverger – voire s’opposer – sur des choix tactiques, eux-mêmes et leurs successeurs sont restés unis sur l’essentiel, la préservation de leur système de pouvoir (et de leurs richesses issues de la corruption) – dont ils peinent toutefois à trouver des relais dans les jeunes générations

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    Il semble en revanche hautement probable que ces vieux ‘ décideurs ‘ ont en partie cédé aux pressions américaines en neutralisant le Général Ait Ourabi, dit Hassan, manipulateur en chef des ‘ groupes islamiques de l’armée ‘ depuis les années 2000 – ce qui pourrait impliquer le reflux de la stratégie d’instrumentalisation du ‘ terrorisme islamiste ‘ , privilégiée depuis plus de vingt ans par les généraux. Mais l’indiscutable réduction des pouvoirs officiels du DRS, accompagnée de divers rideaux de fumée destinés à cacher la réalité, est surtout le fruit d’une adaptation très pragmatique aux pressions de Washington. Car le DRS a conservé l’essentiel pour se maintenir au cœur du contrôle de la société : la DSI et la DDSE, les deux directions responsables du contre-espionnage et du renseignement extérieur (à l’image de la DGSI et de la DGSE en France, ou du FBI et de la CIA aux États-Unis).

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  6. Restructuration du DRS et de l’ANP :

    TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE……

    Reste un paradoxe apparent : si cette opération de « normalisation » du DRS a été déclenchée principalement par les pressions américaines exercées suite à la tuerie des otages occidentaux de Tiguentourine commanditée par Tartag en janvier 2013, pourquoi les responsables des services américains ont-ils finalement accepté que ce soit lui qui remplace Tewfik ?

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    …..l’explication réside dans le double jeu déjà évoqué des Services américains (et de leurs partenaires européens), mis en œuvre pour tenter d’en finir avec celui des généraux algériens : ils ont tout fait (notamment à travers les publications des ‘ experts ‘ de l’antiterrorisme des think tanks financés par le Pentagone et les lobbies néoconservateurs) pour occulter publiquement le rôle des chefs du DRS dans l’instrumentalisation de la ‘ violence islamiste ‘ ; tout en faisant savoir aux ‘ décideurs ‘ d’Alger qu’ils devaient en finir avec cette pratique (dont ils entendent sans doute avoir le monopole).

    Le ‘ limogeage ‘ de Tewfik et la nomination de Tartag n’ont certainement pas été décidés en 24 heures, le 13 septembre 2015. Tewfik, qui savait depuis longtemps qu’il était dans l’œil du cyclone américain, n’ignorait pas qu’il n’avait évité son éviction au lendemain de Tiguentourine que parce que d’autres avaient payé pour lui. Il savait aussi qu’il ne bénéficiait depuis cette date que d’un sursis, qui a pris fin avec l’affaire de la manipulation du DRS en Tunisie, cause de la chute du général Hassan

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    Selon nos informations, la décision de mettre fin aux fonctions de Tewfik aurait été prise lors de la nomination en septembre 2014 de Tartag en qualité de conseiller de Bouteflika, nomination que Tewfik semble avoir lui-même recommandée, ce qui expliquerait pourquoi il a collaboré aux décisions ultérieures. Son remplacement par Tartag arrangeait en effet Tewfik sur plusieurs points. D’abord, il le protégera contre toute action ‘ malveillante ‘ , vu qu’il a été son complice depuis 1992, qu’ils ont ensemble tué, égorgé, torturé, etc. Connaissant bien par ailleurs les réseaux de Tewfik à l’intérieur du DRS, Tartag est le mieux placé pour perpétuer le système qu’ils ont conjointement mis en place. De ce fait, il est également le plus à même de contrer éventuellement les Américains, dans le cas où ces derniers ‘ suggèreraient ‘ d’autres mesures qui n’arrangeraient pas le clan des anciens. Et du fait de son passé de sanguinaire, directement passible du TPI, il fera le nécessaire pour éviter à Tewfik et aux autres janviéristes survivants le passage par La Haye. De même, la promotion de Tartag adresse aux centaines d’officiers du DRS et de l’ANP responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans les années 1990 un message clair : leur impunité sera garantie.

    Cette nomination a dû faire l’objet d’intenses négociations entre Algériens et Américains qui ont duré un an (septembre 2014-septembre 2015). Car les Services de renseignements américains sont également complices d’un certain nombre d’actions attribuées aux groupes ‘ islamistes ‘ , au Sahel notamment, et ils ont couvert toutes les turpitudes des Algériens dans ce domaine depuis le 11 Septembre. Seul quelqu’un qui a participé à toutes ces magouilles est en mesure de ‘ veiller aux intérêts ‘ des uns et des autres et donc d’éviter aussi aux Américains pour le moins un grand scandale. Ces derniers craignaient aussi qu’un total démantèlement du DRS déstabilise ce régime qui, finalement, sert leurs intérêts dans la région. La nomination de Tartag est enfin une mesure provisoire : c’est parce qu’il est une sorte d’intérimaire qui devra céder la place à plus ou moins long terme que les Américains ont donné leur accord à sa nomination. Pour toutes ces raisons, Tartag arrange aussi Bouteflika, Gaïd Salah et probablement la plupart des chefs de régions militaires

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    Ainsi, derrière les changements d’hommes, les mouvements de structures bureaucratiques, les changements d’attributions et de compétences publiquement affichés dans un curieux exercice ‘ d’ opacité transparente ‘ , le système de pouvoir reste intact, hors des institutions et hors de tout contrôle démocratique. Ces jeux de chaises musicales dans un théâtre d’ombres ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’immuabilité d’un système fondé sur la répression des libertés publiques et l’interdiction de toute activité politique autonome pour maintenir le contrôle absolu de la dictature sur la rente. Ces modifications formelles très scénarisées sont ordonnées selon un storytelling destiné à accréditer la thèse de changements décisifs. Mais rien ne change dans le fonctionnement du pays. Le lifting du DRS annoncé à grand fracas ne signifie aucunement la fin du régime.

  7. Le (néo) DRS est une ‘ Police politique secrète ‘. Le FLN ‘ un parti ‘ conservateur ultra., et appendice/sccursale du (néo) DRS en restructuration (exigence imposée par les Américains et les Britanique, suite au massacre de Tiguentourine / In Aménas…..).

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    SM-DRS : ORGANISATION CRIMINEigence imposée par les Américains et les Britanique, suite au massacre de TiguentouLLE et MAFIA TENTACULAIRE :

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    Néo-DRS, DRS, ex-DGPS, ex-SM, ex-MALG ou les ‘ mues du serpent ‘ :

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    Ceci est un adage populaire qui ressemble à une lapalissade : ‘ le serpent demeure un serpent en dépit de ses mues ! ‘. Pourtant, c’est une vérité : le Régime militaro-mafieux d’Alger avait procédé à plusieurs reprises à des changements d’appellation pour son « organe répressif » principal. Et ce n’est pas anodin ou sans intérêt, mais plutôt pour brouiller les pistes, et tenter d’atténuer les très mauvaises associations liées à sa nature et son passé amplement criminels et mafieux, comme partout ailleurs dans le monde les officines semblables ont changé de « logo » pour mieux tromper et leurrer. Mais, les observateurs avertis ne se trompent sur la véritable mission de cette « machine à broyer les hommes et les femmes patriotes » de ce pays.

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    La SM-DRS : une Police politique et une mafia tentaculaire, ramifiée partout !

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    De nos jours, le (néo) DRS s’est mué en ‘ mafia tentaculaire ‘, ‘ ramifié ‘ à tous les domaines d’activité sécuritaire, politique, économique, sociale et associative, et tissé sa ‘ toile d’araignée ‘ , son quadrillage partout : institutions, associations, entreprises, sociétés, tous les secteurs, à tous les stades et échelons. Ses agents et correspondants ont pour domaines de prédilection : le commerce extérieur, l’import-export, le trabendo, les trafics en tous genres, le proxénétisme, la prostitution, les hôtels de passes, les lieux de débauche, les bars et restaurants, la drogue, le net, les sites, les blogs, les médias, la presse, les radios, partis, associations, le BTP et autres secteurs où ça rapporte énormément d’argent, l’argent comme autre instrument de domination. Le DRS recrute fortement dans les institutions (facs, lycées, hôpitaux, usines, administrations, entreprises) convoitées quotidiennement par les flux importants de populations, ces populations que le Régime militaire considère comme « l’ennemi intérieur », l’ennemi à abattre, et tient à le surveiller, le contrôler, l’embrigader, le terroriser, le régenter et l’empoisonner par la propagande et l’intox.

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    La SM-DRS : ‘ instrument de terreur ‘ et ‘ mafia tentaculaire ‘ au service des Généraux criminels et prédateurs

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    Le DRS n’est pas le DRS s’il ne sème pas la terreur ! Exactement comme la Gestapo. Cette dernière a été définie et qualifiée « organisation criminelle » par le Tribunal de Nuremberg. Ainsi va du DRS, dont la logique principale, la marque spécifique de la dite Police politique du Régime militaro-mafieux d’Alger est « la violence meurtrière permanente ». Ce « modèle gestapiste » de la violence extrême est celui emprunté par toutes les Polices politiques des Régime militaires post 1945, en Europe (Grèce, Espagne, Portugal…) et en Amérique latine (Chili, Argentine,…). Et c’était en fin connaisseur, de l’intérieur même de la « boîte » que Mécili disait en 1962 déjà : ‘ Le MALG va dévorer l’Algérie ! ‘…….

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    La SM-DRS et son ‘ système concentrationnaire ‘ : la ‘ 49° Wilaya ‘.

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    Bagnes, prisons, redoutes, cachots, caves…..où ses sbires assoiffés de sang pratiquent « la torture généralisée », héritée de triste mémoire, celle des sinistres pratiques de Bigeard, Massu, Aussaresses, Le Pen, Godard, Trinquier, Léger et compagnie …..

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    La SM-DRS et ses crimes

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    Assassinats, massacres, tueries, attentats, rapts, kidnappings, tortures, la manipulation massive des extrémistes de tous bords (islamistes, baassistes, éradicateurs, militaristes, racistes et xénophobes, séparatistes, régionalistes, etc.), et toutes autres sortes de crimes dans son parcours. Faut-il rappeler aussi qu’à sa naissance, les Généraux français n’avaient ressenti aucune inquiétude : ils savaient que le MALG de Boussouf est conçu pour exercer le contrôle et la surveillance de la société, de la population « indigène ». Et c’était au plus fort de la Guerre d’indépendance que le criminel Boussouf avait commencé ses besognes sanguinaires, ciblant les héros du mouvement libérateur : Abbane, Mellah, Amirouche, Zighout et autres grandes figures de la Résistance contre la barbarie coloniale… La liste est longue de ces Grands Hommes tombés sous les balles et/ou les tortures du MALG, de la SM, puis du DRS. Et combien de mouvements, de protestations ont été cassés, dont la Grève des dockers d’Alger en 1976, le Printemps berbère et ses suites, le Printemps noir 2001et ses 121 victimes, les 250 000 victimes de la « Guerre interne », instiguée et planifiée par le Cabinet noir (un groupe de Généraux ultras), et mise en pratique par le DRS. Les 20 000 disparus, 40 000 veuves, 300 000 orphelins, 900 000 exilés, xxx 000 milliards de dégâts matériels et logistiques font aussi partie de la comptabilité macabre induite par la « Stratégie de la tension » érigée par les Maitres du DRS (1991-2015)….Cette collection d’horreurs pourra être consignée dans un « Grand Livre noir des Crimes de la Dictature militaire d’Alger ».

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    La SM-DRS : ‘ cheville ouvrière ‘ des Coups d’Etat successifs

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    La Police politique a toujours été la « cheville ouvrière » des Coups d’Etat successifs depuis 1956, qui consacrent la victoire et l’emprise du Clan fort. Le Pouvoir dictatorial militaire repose sur un « trépied » : primo, la Police politique (DRS) ; secundo : le Commandement militaire (DRS Etat-major) ; tertio, les Clans rivaux, unis contre la population civile, (bien que) désunis entre eux (ligués en meutes), en raison de l’immense butin à partager, le Clan fort étant le Clan le plus fortement amarré/arrimé/accroché à la Police politique

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    … Le Régime militaire constitue un « mouvement d’intérêts communs », selon la formule Wébérienne : ses membres, franges et factions sont animés par des réflexes et des sentiments de solidarité clanique, familiale, idéologico-politique et régimiste construits durant 50 ans….Pour une nette et meilleure précision sur les termes et les notions, il faut dire que ce sont les Maitres du DRS (d’abord) et de l’Etat-major (ensuite), les Généraux ( la Hiérarchie) qui commandent, et non l’Armée (l’Institution militaire, cadre institutionnel).

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    La SM-DRS quadrille le pays !

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    Le DRS est ‘ partout et nulle part ‘ ! Partout, du fait de son quadrillage systématique. Nulle part en raison de son organisation et sa structuration secrètes, invisibles, imperceptibles…mais décelables !

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    La SM-DRS contre tout Opposant ou Mouvement vraiment oppositionnel

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    La SM-DRS cible et utilise ses moyens, stratagèmes et mécanismes contre tout mouvement ou opposant « fédérateur, rassembleur, et vraiment oppositionnel », et aide à la promotion des organisations fantoches qu’elle crée pour « diviser, séparer, isoler et délégitimer (discréditer)

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    La SM-DRS : l’Enclave autoritaire principale qui bloque le pays !

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    Le DRS est le Pouvoir réel, le Sommet de la ‘ Pyramide du pouvoir ‘ , c’est l’Enclave autoritaire principale, la Main de fer des Généraux, leur Bras politique, la Colonne vertébrale et l’Epine dorsale du Régime militaire, son Syndicat du crime, son Fer de lance, son Cœur et son Cerveau, son Centre névralgique, son Mur de soutènement, sa Digue de protection, sa Force d’interposition…contre tout ce qui peut menacer les intérêts de la ‘ caste militaro-mafio-bureaucratique ‘ qui détient le Pouvoir dictatorial total, intégral, absolu, qui accapare et pille les richesses, réprime et embrigade la population, hypothèque l’avenir du pays tout entier, qui est donc l’Ennemi commun, l’Ennemi principal, le Mal originel, l’Origine du Mal, le Démiurge…..

  8. Restructuration du DRS.

    LE RÔLE MAJEUR DES PRESSIONS AMÉRICAINES DANS LA PRÉTENDUE ‘ NORMALISATION ‘ du DRS

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    Première pièce d’information manquante de ce puzzle : les dessous de la gigantesque prise d’otages opérée le 16 janvier 2013 sur le site gazier de Tiguentourine – à 60 km de la petite ville saharienne d’In-Amenas –, qui s’est soldée par la mort de trente-neuf otages étrangers, un otage algérien et trente-deux assaillants. Dans un article de l’ex-lieutenant Souaïdia, un mois après ce drame, ce qui s’est passé alors : selon les informations (…) des officiers qui étaient présents au sein de la cellule de crise constituée sur place par des responsables des forces spéciales de l’ANP et du DRS –, c’est le général Athmane Tartag, alors chef de la DCSA, qui a ordonné aux hommes du GIS, commandés par le général Ait Ourabi, dit Hassan, de ‘ tirer dans le tas ‘ : les missiles tirés par leurs hélicoptères ont indistinctement tué les terroristes islamistes et les otages occidentaux qu’ils détenaient (dont dix Japonais, neuf Philippins, six Britanniques, cinq Norvégiens, trois Américains et un Français)

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    Cette information sur le rôle direct du DRS dans ce drame n’a été reprise par aucun des grands médias occidentaux. Mais les services de renseignements des principaux États occidentaux impliqués en Algérie (CIA et NSA pour les États-Unis, MI6 pour le Royaume-Uni, DGSE pour la France) l’ont évidemment connue avant Algeria-Watch, tout en se gardant bien de le reconnaître – ce qui les conduira d’ailleurs à exercer des pressions constantes sur les familles des victimes pour qu’elles cessent de se battre sur le plan judiciaire afin d’obtenir vérité et justice

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    Dans un autre article que nous avons publié en avril 2015, Souaïdia a donné les clés de ce triomphe de la raison d’État : ‘ Les services secrets occidentaux sauront également très vite par qui leurs ressortissants ont été tués. Mais tenus qu’ils étaient par leur collaboration ‘ antiterroriste ‘ avec les services algériens, ils ont caché cette réalité. Furieux de ce crime du DRS, les chefs des services américains et britanniques ont toutefois fait savoir aux généraux de l’état-major de l’ANP que cela ne devait plus jamais arriver, et qu’ils devaient impérativement mettre fin aux agissements et à l’autonomie des chefs du DRS. D’où le regain de tension entre les deux pôles du pouvoir militaire algérien, qui s’est traduit en septembre 2013 par l’éviction d’importants officiers supérieurs du DRS. ‘ Telle est en effet, la raison majeure de la première vague ‘ d’ épuration ‘ au sein du DRS à l’été 2013 que nous avons évoquée, avec l’éviction apparente des généraux-majors Athmane Tartag et M’henna Djebbar, criminels contre l’humanité aux mains trop rouges du sang de leurs milliers de victimes.

    Intervient peu après un autre événement essentiel, également pièce manquante dans les puzzles d’information falsifiés proposés par la propagande officielle comme par la plupart des opposants au régime – il y en a certainement d’autres que nous ignorons, mais celui-là, comme le premier, nous semble décisif. Dans un nouvel article publié par Algeria-Watch en avril 2015, Habib Souaïdia – toujours grâce à ses sources au sein de l’ANP – révèle pourquoi l’assassinat en septembre 2014 du touriste français Hervé Gourdel par un groupe armé improbable se réclamant de l’État islamique (agissant en Irak et en Syrie) est très probablement un nouveau coup tordu des chefs du DRS rompus à la manipulation des groupes armés « se réclamant de l’islam ». Et dans cet article, il explique pourquoi cet épisode tragique est d’une certaine façon la conséquence d’un autre survenu à l’été 2013 : l’infiltration, à l’initiative du général Hassan, de « djihadistes » du DRS au sein des maquis salafistes de l’Est tunisien, dans le but de déstabiliser le gouvernement du parti islamiste Ennahda – lequel tombera en décembre 2013. ‘ C’est ce que, selon des correspondants, des militaires tunisiens ont alors révélé aux services de renseignements américains, qui auraient du coup demandé à nouveau aux chefs de l’ANP d’en finir une bonne fois pour toutes avec ces manipulations des chefs du DRS – d’où l’arrestation (très provisoire) du général Ait Ourabi, dit Hassan

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    Avec ces ‘ pièces manquantes ‘ , la logique de la singulière histoire de ‘ l’effeuillage ‘ depuis 2013 des prérogatives du DRS de 1990, avatar de l’omnipotente police politique au cœur du régime depuis l’indépendance, apparaît d’une façon sûrement plus conforme à la réalité des débats – et non des « luttes de clans » – au sein d’une coupole mafieuse dont les membres ne partagent qu’un seul et même objectif : durer à tout prix afin de poursuivre l’accaparement et le partage à leur profit (et celui de leurs enfants et de leurs proches) des richesses de l’Algérie

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    C’est dans cette perspective qu’ils ont (partiellement) cédé aux exigences formulées par les responsables des services américains et britanniques. Car, comme leurs homologues français, ces derniers n’ignorent évidemment pas le ‘ double jeu ‘ joué depuis le début des années 2000 par les généraux (ANP et DRS) contrôlant le pouvoir réel en Algérie. Un double jeu fondé sur la poursuite de leur politique de manipulation de la violence islamiste – à travers les ‘ groupes islamiques de l’armée ‘ – qu’ils avaient mise en œuvre contre le peuple dans le cadre de leur stratégie ‘ contre-insurrectionnelle ‘ lors de la sale guerre des années 1990. À partir de 2003, ils ont partiellement déplacé au Sahara et au Sahel les actions terroristes des groupes armés islamistes qu’ils contrôlaient directement ou indirectement : GIA, puis GSPC, AQMI, MUJAO, Al-Mourabitoune, Ansar Eddine, etc.28, tandis que certains d’entre eux continuaient à mener des actions sporadiques dans le nord du pays, surtout en Kabylie. Cela dans un double but : en interne, l’entretien d’un ‘ terrorisme résiduel ‘ permettant aux chefs de l’armée et du DRS de justifier la perpétuation de leur pouvoir autoritaire (avec son cortège de violations massives des libertés élémentaires) ; et, à l’international, de justifier leur rôle de ‘ partenaires incontournables ‘ des puissances occidentales dans la lutte antiterroriste au Maghreb, au Sahara et au Sahel, au motif de leur longue ‘ expérience ‘ en ce domaine.

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