Samir Bouakouir descend en flammes son ex-parti : « L’alliance du FFS porte un coup supplémentaire à la résistance démocratique »

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ALGÉRIE (Tamurt) – Sa colère ne baisse pas. Bouakouir est plus que jamais remonté contre le virage opéré par son ex-parti, le FFS. Dans une déclaration au vitriol rendue publique hier, et à propos des élections locales du 29 novembre dernier, Samir Bouakouir constate d’emblée que « contrairement aux mandatures locales précédentes, cet accord a reçu l’aval de l’appareil politique du FFS ». Ceci débouche sur son explication de l’alliance que le parti d’Aït Ahmed a contractée avec les deux partis du pouvoir, le FLN et le RND. Il dira sans emprunter les trente-six chemins qu’il « s’agit bel et bien d’une alliance politique et non pas d’un simple accord de gestion », qui est selon ses propos une « notion au demeurant floue et qui veut accréditer une conception totalement renversante et stupéfiante de l’acte politique ». C’est pourquoi Bouakouir a tenu à dénoncer cette alliance (qui au demeurant ne s’est faite qu’en Kabylie, ndlr) : « Je tiens à dénoncer cette alliance politique avec des « partis du système » qui porte un coup supplémentaire à la Résistance démocratique dans notre pays », écrit-il dan sa déclaration pamphlet. Pour Bouakouir, il n’y a plus aucune illusion. « Ce qui était masqué, tenu secret, apparaît aujourd’hui au grand jour : le deal conclu avec le pouvoir s’apprête à franchir une nouvelle étape décisive qui marquera un ralliement ouvertement assumé au Système en place ».

Poursuivant son analyse de la situation induite par le « ralliement » qu’observe le FFS depuis ces derniers mois, le réacteur du document ajoute que « les militantes et militants du FFS, désorientés, voire choqués par la série de revirements spectaculaires se doivent de réagir fermement et d’user de tous les moyens pacifiques pour préserver leur instrument de lutte démocratique ».
Bouakouir ne désespère pas cependant de voir le FFS se redresser grâce à ses authentiques militants. Il le dira sans ambages dans son document : « les militantes et les militants du FFS ne doivent plus se laisser abuser par une Direction qui, au nom d’un faux réalisme politique et d’un supposé danger interne et externe, a tourné le dos aux valeurs et principes fondateurs du FFS ». Ceci avant de souligner que « la responsabilité politique est de résister et non de se soumettre à un ordre politique maffieux qui a ruiné et porté atteinte aux intérêts supérieurs et stratégiques de l’Algérie ». Ne perdant pas espoir, le rédacteur du document en appelle « solennellement » au Président du FFS, M. Hocien Aït Ahmed, pour qu’il « mette un terme au processus de sabordage d’un mouvement qu’il a fondé en 1963 pour résister à la dictature du clan d’Oujda et construire l’alternative démocratique ».

Lounes O

7 Commentaires

  1. Quelques paroles de Dda Muhend.
    Sur les kabyles et le FFS et RCD, il a dit:
    {{« J’ai fait à la demande de la population plusieurs tournées en Kabylie. J’aurais même été partout si ma santé me l’avait permis.J’en ai conclu que les Kabyles constituent par eux-mêmes un grand peuple. Ils accompliraient, certainement, de grandes choses s’ils n’ avaient pas des dirigeants plus soucieux de leurs carrières et de leur bien être personnel ».
    }}
    Il ajoutait aussi:
    {{« Comment un kabyle digne de ce nom peut-il s’adonner aux jeux politiques alors qu’il n’est qu’un citoyen de seconde zone ».}}

    {{« La France avait ses Beni oui oui. Le pouvoir arabiste a ses Beni koul koul ».}}
    (lire dans la revue Tiziri page 13 de janvier 2000.)

  2. Ce que je n’aime pas chez Bouakouir c’est qu’il croie aux arabo- mzmuz il défend le croissant turque et il déteste qu’on lui parler de kabylie et surtout de Ferhat et d’un drapeau kabyle, c’est un pur produit BAATISTE de moyen orient d’ailleurs il parle jamais de l’identité , moi autant kabyle je me demande à ses partis F.F.S, R.C.D , et ses grands chanteurs algeriennistes ses BOUAKOUIRES d’allez remplir les salles et les stades en dehors de la kabylie le ridicule ne tue pas .

  3. Ce que je n’aime pas chez Bouakouir c’est qu’il croie aux arabo- mzmuz il défend le croissant turque et il déteste qu’on lui parler de kabylie et surtout de Ferhat et d’un drapeau kabyle, c’est un pur produit BAATISTE de moyen orient d’ailleurs il parle jamais de l’identité , moi autant kabyle je me demande à ses partis F.F.S, R.C.D , et ses grands chanteurs algeriennistes ses BOUAKOUIRES d’allez remplir les salles et les stades en dehors de la kabylie le ridicule ne tue pas .

  4. BOUAKOUIR, le « PARTICIPATIONNISTE », CANDIDAT MALHEUREUX, PSEUDO-DISSIDENT…PAS CREDIBLE DU TOUT !!!

    ….Trop tard, M. Bouakouir ! Vous n’avez aucune crédibilité, et vous le savez bien ! C’est bel et bien parce que vous avez raté le magot de 3000€ /mois de la mangeoire APN, que vous vous vengez contre la Direction du parti, une direction prise en otage par le Cabinet (Assam-Bahlou-Halet) qui dirige tout, écrit au nom d’Ait Amed (atteint d’Alzheimer, en second état). Ce Cabinet noir est dans le giron du Clan Boutef-Zerhouni (ex-MALG/SM), le rival du Clan Mediene-Tartag (néo-MALG/DRS)…

    …..C’est la « stratégie participationniste » qui est en cause. Toute participation est une caution pour le Régime militaire en général, et pour le Clans militaro-mafieux en particulier…

    …..Pourtant, bien avant la campagne électorale pour la mascarade du 10 Mai, la majorité des militants et sympathisants du FFS se sont exprimés contre la participation. Des Dirigeants du Parti, mais aussi des dissidents et des anciens cadres avait averti contre la participation à cette énième supercherie, qui n’est autre qu’un sursis de plus accordé au Pouvoir militaro-mafieux.

    …..Le FFS est foutu…Il va disparaitre comme tous tous ces micro-partis (RCD, UDR-S, MAK, FFD, PSD, etc.) pseudo-démocrates et collabos notoires des divers Clans, Officines et Cercles de la Junte au pouvoir….

  5. Tout compte fait, la mascarade-derive’e n’a da’utre effet que prolonger dans le temps l’evident, mais avec l’effet boomerang, dans le sens ou ca neutralise cette notion d’OPPOSITION dont se sert le regime comme couverture – c.a.d. etablit quela dite « opposition » est vaine, et que le probleme est dans les systeme politique proprement dit.

    Cette evidence est maintenant demontree 2 fois, et n’est plus attribuable qu’aux « separatistes » du MAK, du moment, ou partout ailleurs, loin de la Kabylie, les populations se mobilisent pour empecher l’installation des des « nouveaux elus » – ce qui verifie LE BOYCOTT GENERALISE’.

    La question alors est, le regime reconnaitra-t-il cet etat de fait, et par consequent retirera ses pittballs assassins de la Kabylie vu que l’argument separatiste est neant, ou insistera-t-il a les maintenir pour d’autres raisons, c.a.d racistes – pures et simples. Il peut y avoir besoin de reflechir sur ce sujet pour des etrangers, comme la france, mais certainement plus pour le reste des algeriens, qui ont fini par comprendre que se servir de la Kabylie comme souffre-douleur ne l’aatenue point – le cancer est dans le systeme et est persistant. Voila donc un argument supplementaire aux quelques Kabyles qui continuent a faire nigauds pour eviter l’inevitable, c.a.d. la MOBILISATION pour une solution finale.

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