Opinions : Les Kabyles doivent s’entendre sur l’essentiel

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Akli Azwaw
Akli Azwaw

CONTRIBUTION (Tamurt) – Le principe « l’Union fait la force » doit être à mon avis relativisé. Justement, c’est ce « rêve » qui ne se réalise pas et qui pose problème pour s’entendre sur l’essentiel.

Les principes généraux sur lesquels il faut s’entendre:

— Le peuple kabyle doit mener un combat politique pacifique pour instaurer sa reconnaissance en tant que peuple avec toutes ses composantes sociopolitiques. Il ne s’agit plus seulement de revendiquer la différence culturelle.

— La reconnaissance d’une organisation politique du peuple kabyle doit être négociée avec l’état central algérien.

— Le peuple kabyle doit choisir par voie de vote ses représentants légitimes à l’échelle régionale avec une instance supérieure (Le Conseil Supérieur de Kabylie) dans laquelle seront représentées toutes les régions de la Kabylie. Cette instance sera donc déléguée pour représenter les intérêts de la Kabylie auprès de l’État algérien central.

— L’organisation politique et administrative de la Kabylie sera alors fédérative.

— Après entente avec l’État algérien, ce conseil élira un gouvernement local.

— Les compétences et les champs d’applications (projets strictement régionaux et projets nationaux) doivent être réglés par négociation, par conséquent par la loi.

L’État kabyle régional doit se baser sur ces éléments fondamentaux:

— Le kabyle sera langue nationale et officielle.

— L’État kabyle régional sera social.

— La liberté de culte, l’égalité entre l’homme et la femme seront garanties par la constitution kabyle locale.

— La base de la démocratie kabyle doit rester au plan des conseils des villages (Tajmaat). Par conséquent, le régime politique de la Kabylie ne peut être que parlementaire.

— Toutes les instances politiques régionales (à l’échelle des villages, des régions et du conseil supérieur de Kabylie) doivent se placer au niveau de la représentation des villages kabyles (vote direct).

— Les partis politiques, les mouvements sociopolitiques, les individus sont amenés à proposer les programmes politiques.

— La population kabyle peut être représentée aussi par voie électorale auprès des instances de l’État algérien national.

Il est donc nécessaire d’organiser un séminaire/congrès dans le but de définir les éléments d’entente pour travailler à l’instauration d’un État kabyle régional.
Les projets (programmes) politiques peuvent être différents.

Akli Azwaw

26 Commentaires

  1. Les Kabyles doivent s’entendre pour se decoloniser d’abord, et apres, ils pourront facilement installer leurs institutions.

  2. Les Kabyles doivent s’entendre pour se decoloniser d’abord, et apres, ils pourront facilement installer leurs institutions.

  3. azul a dda akli.

    c’est un bon debut de reflection pour chercher le model d’autonomie que nous souhaitons pour notre région (tamazgha talemmast),l’amazigie centrale.

    il serai souhaitable que les kabyles qui vivent au québec et en catalogne nous decrivent les deux models.

    de toute façon c’est le role du GPK de prendre les initiatives et de faire des propositions de débat comme celui que tu viens d’initier

    mais nous devont etre deriere lui pour le soutenir et l’aider au maximum.
    il faut faire preuve de dicipline en étant au service et à l’écoute du GPK .

    naturellement les aghromistes seront refractaires mais ceci ne doit pas nous empecher de continuer.

  4. azul a dda akli.

    c’est un bon debut de reflection pour chercher le model d’autonomie que nous souhaitons pour notre région (tamazgha talemmast),l’amazigie centrale.

    il serai souhaitable que les kabyles qui vivent au québec et en catalogne nous decrivent les deux models.

    de toute façon c’est le role du GPK de prendre les initiatives et de faire des propositions de débat comme celui que tu viens d’initier

    mais nous devont etre deriere lui pour le soutenir et l’aider au maximum.
    il faut faire preuve de dicipline en étant au service et à l’écoute du GPK .

    naturellement les aghromistes seront refractaires mais ceci ne doit pas nous empecher de continuer.

  5. Le MAK doit éditer une espèce de livre « jaune » pour rappeler les points essentiels de son programme . Il est important que les kabyles aient les mêmes repères pour éviter les mauvaises interprétations et autres manipulations. Alors SVP rapidement une charte du MAK à la disposition de tous les kabyles.

  6. Le MAK doit éditer une espèce de livre « jaune » pour rappeler les points essentiels de son programme . Il est important que les kabyles aient les mêmes repères pour éviter les mauvaises interprétations et autres manipulations. Alors SVP rapidement une charte du MAK à la disposition de tous les kabyles.

  7. Les réflexions que je viens de lire sont à peu près correctes, sauf en ce qui concerne la relation que la Kabylie doit avoir avec l’Etat colonialiste algérois. Considérant que la Kabylie a fait l’objet d’une annexion en 1857 par la France bonapartiste et que l’Etat algérois continue de nous coloniser depuis 1962, la Kabylie se doit de récupérer toutes les prérogatives qui lui ont été confisquées par les deux Etats colonialistes. Pour le reste, il appartiendra à l’Assemblée constituante de définir nos institutions politiques le moment venu.

    Saga des Gémeaux.

  8. Les réflexions que je viens de lire sont à peu près correctes, sauf en ce qui concerne la relation que la Kabylie doit avoir avec l’Etat colonialiste algérois. Considérant que la Kabylie a fait l’objet d’une annexion en 1857 par la France bonapartiste et que l’Etat algérois continue de nous coloniser depuis 1962, la Kabylie se doit de récupérer toutes les prérogatives qui lui ont été confisquées par les deux Etats colonialistes. Pour le reste, il appartiendra à l’Assemblée constituante de définir nos institutions politiques le moment venu.

    Saga des Gémeaux.

  9. Pour s’enttendre, il faut debattre… Helas, je ne vois cela nullepart. Le MAK est plein de gens, incapable d’initiative. Tous ceux qui ont echoe’ dans le Zaisme algerois voient une opportunite’ dans le MAK de se placer haut deja, et se font donneurs d’ordres, plutot qu’ecouteurs… La recette parfaite pour echouer, le projet, et donc soi-meme.

    D »ou sortent toutes ces conditions? Doit negocier avec boutekhra, doit etre social, etc. Il y a peine queques semaines, je m suis vu censure’, puis traite de je ne sais quoi, par une demoiselle, sur ce site-meme, en parlant d’ASSEMBLEE/CONGRE Kabyle, donc un POINT d’aterrissage des AARCHS, et quelqu’un a essaye’ de me ridiculiser. Vola donc, ou il faut commencer. e dont il s’agit finalement, c’est d’une methode de travail, et cette facon de decreter des il faut, par-ci par-la. Ce qu’il y a de faire, et donc d’identifier ce besoin, et de structurer ce projet, par le GPK – Voila donc une premiere Instance, et donc une equipe a mettre a pied d’eouvre. Un representant de chaque village Kabyle, et ceux de la diaspora. A ceux-la, il y a lieu de donner une formation, et du materiel(documentaire), pour monter sur place l’assemblee de son village – Le but etant que chaque village degage ses representants/Delegue’s, dans une session ouverte. C’est la que les kds locaux vont se manifester…et donc, le GPK a besoin de ses forces de securite’, pour prendre parole avec des intrus potentiels. Donc, voila un autre projet, a structurer – Une milice. Il faudrait bien, tot ou tard, neutralisr qui terrorise ou intimident toutes les bonnes voix.
    L’etape suivante est de degager les milices et les Assemblees d’Aarch. de la meme facon, elire des Senteurs de chaqu Aarch, qui tiendraient le Congre’, pour commencer le debat sur une Constitution, ou un certain nombre de principes, entre autre la nature du Governement Kabyle, ses prorogatives, ses moyens etc. De la decouleront les institutions du GPK, une par une soumises a l’approbation des representants du Peuple Kabyle. C’est ette mecanique qu’il faut mettre en route.

  10. Pour s’enttendre, il faut debattre… Helas, je ne vois cela nullepart. Le MAK est plein de gens, incapable d’initiative. Tous ceux qui ont echoe’ dans le Zaisme algerois voient une opportunite’ dans le MAK de se placer haut deja, et se font donneurs d’ordres, plutot qu’ecouteurs… La recette parfaite pour echouer, le projet, et donc soi-meme.

    D »ou sortent toutes ces conditions? Doit negocier avec boutekhra, doit etre social, etc. Il y a peine queques semaines, je m suis vu censure’, puis traite de je ne sais quoi, par une demoiselle, sur ce site-meme, en parlant d’ASSEMBLEE/CONGRE Kabyle, donc un POINT d’aterrissage des AARCHS, et quelqu’un a essaye’ de me ridiculiser. Vola donc, ou il faut commencer. e dont il s’agit finalement, c’est d’une methode de travail, et cette facon de decreter des il faut, par-ci par-la. Ce qu’il y a de faire, et donc d’identifier ce besoin, et de structurer ce projet, par le GPK – Voila donc une premiere Instance, et donc une equipe a mettre a pied d’eouvre. Un representant de chaque village Kabyle, et ceux de la diaspora. A ceux-la, il y a lieu de donner une formation, et du materiel(documentaire), pour monter sur place l’assemblee de son village – Le but etant que chaque village degage ses representants/Delegue’s, dans une session ouverte. C’est la que les kds locaux vont se manifester…et donc, le GPK a besoin de ses forces de securite’, pour prendre parole avec des intrus potentiels. Donc, voila un autre projet, a structurer – Une milice. Il faudrait bien, tot ou tard, neutralisr qui terrorise ou intimident toutes les bonnes voix.
    L’etape suivante est de degager les milices et les Assemblees d’Aarch. de la meme facon, elire des Senteurs de chaqu Aarch, qui tiendraient le Congre’, pour commencer le debat sur une Constitution, ou un certain nombre de principes, entre autre la nature du Governement Kabyle, ses prorogatives, ses moyens etc. De la decouleront les institutions du GPK, une par une soumises a l’approbation des representants du Peuple Kabyle. C’est ette mecanique qu’il faut mettre en route.

  11. {{J’ai 42 ans et cela fait 35 ans que la honte d’etre force de porter l’identite coloniale anegerienne me torture. Je souffre de ne pas pouvoir etre moi-meme, Kabyle, et d’etre forcer de se dire anegerien, etre anegerien est une toture, c’est la mort. Je ne lutte pas pour l’autonomie pour rester anegerien. J’emmerde l’anegerie qui n’est rien d’autre qu’une colonie arabo-islamo-terroriste, antikabyle, antiamazigh, et antihumaine; l’anegerie et la mort c’est pareil pour moi. Et le drapeau anegerien est celui de la mort. Je ne veux pas mourir, laissez-moi vivre, je vous en supplie!!! Quittons vite l’anegerie, quittons vite la mort!!!!! }}

  12. {{J’ai 42 ans et cela fait 35 ans que la honte d’etre force de porter l’identite coloniale anegerienne me torture. Je souffre de ne pas pouvoir etre moi-meme, Kabyle, et d’etre forcer de se dire anegerien, etre anegerien est une toture, c’est la mort. Je ne lutte pas pour l’autonomie pour rester anegerien. J’emmerde l’anegerie qui n’est rien d’autre qu’une colonie arabo-islamo-terroriste, antikabyle, antiamazigh, et antihumaine; l’anegerie et la mort c’est pareil pour moi. Et le drapeau anegerien est celui de la mort. Je ne veux pas mourir, laissez-moi vivre, je vous en supplie!!! Quittons vite l’anegerie, quittons vite la mort!!!!! }}

  13. je suis tout a fait d’accord avec gerger. nous ne sommes pas en situation de paix .d’abord la decolonisation de la nation kabyle. les priorités du moment c’est le gouvernement de la nation kabyle.

  14. {{Le clan colonial d’Oujda a crée un Etat arabe, islamique et terroriste sur une terre ancestrale amazighe, laique et pacifique.}}

    {{Entre 1954 et 1962, alors que le peuple Kabyle livrait une guerre sanglante contre le colonialisme de la France mahometane pour liberer et la nation Kabyle et le territoire amazigh Algérie, le clan d’Oujda allié des colons fraco-arabo-islamistes (francarabie) menait une guerre opposee contre le peuple liberateur kabyle pour confisquer l’independance de la Kabylie et du territoire amazigh nommé Algérie et en faire de nouvelles colonies arabes dans le cadre neocolonial francarabique.}}

  15. {{Le MAK Soleil versus les zombies des tenebres}}

    Les autonomistes kabyles à l’épreuve de la diabolisation

    J’ai quitté le MAK en 2008, après 4 ans de militantisme, estimant avoir accompli la part du devoir qui m’incombait en tant que kabyle. D’autres hommes, avec leurs qualités et leurs défauts, sont aujourd’hui en place, dans un contexte différent et avec de nouveaux moyens, notamment diplomatiques.

    Le mouvement autonomiste, qui active pacifiquement (marches, conférences, constitution d’un réseau de soutien international…), subit depuis quelques temps les foudres conjuguées du pouvoir algérien, de l’opposition nationaliste et des islamistes. Ainsi, la vieille rengaine de la main de l’étranger est ressortie des tiroirs afin de faire croire à une tentative de manipulation extérieure. Le kabyle n’est apprécié par toute cette clique de bonimenteurs que lorsqu’il se tait et qu’il beugle les mots d’ordre nationalistes et religieux qu’on l’invite à éructer, afin de prouver son attachement à El-Djazair.

    Ce constat prouve une chose : les autonomistes kabyles suscitent la crainte de tout le système algérien, articulé autour d’un pouvoir rentier, de quelques partis alibis (FLN, RND, PT, Hamas…) chargés de donner une vitrine partisane au régime algérien et une opposition stérile car prise dans une contradiction inextricable (FFS, RCD, partis kabylo-kabyles qui s’adressent au peuple arabophone d’Algérie, pourtant sourd à leurs discours). Ils incarnent aujourd’hui la subversion, le changement, le bouleversement, bref la rupture, non seulement avec le « système » algérien mais aussi avec un mode de pensée et de fonctionnement qui bloque toute évolution.

    Or, tous les journalistes, les politiciens ou autres intellectuels qui prennent régulièrement position contre les autonomistes kabyles sont, de près ou de loin, liés au régime algérien. Et c’est ce lien qui leur permet d’avoir accès aux médias algériens pour distiller leurs venins. Et la rupture prônée par le courant autonomiste, c’est également la rupture avec tous les avantages ou les accords tacites contractés secrètement par certains kabyles avec le pouvoir central. Les attaques sont donc souvent totalement gratuites et pauvres dans l’argumentation, l’anathème y faisant office, attaques souvent proportionnelles aux avantages mis en jeu par les ouvriers politiques du régime. Diaboliser les autonomistes afin d’éviter tout débat sur l’avenir de la Kabylie.

    Mais ce qui a changé, c’est que le complexe kabyle vis-à-vis de son régionalisme semble être sur le point de sauter. Les autonomistes sont désormais sourds aux leçons de morale, aux mises en garde et autres fatwas politiques lancées contre eux. Cela semble même renforcer leur détermination à combattre. La plupart ont fait du MAK leur tenue de combat. Être diabolisé par le pouvoir algérien (nationalistes et islamistes) et son opposition institutionnelle montre que le doigt a été mis là ou tout ce beau monde se rejoint : le refus d’une redistribution de la carte politique et géographique. Car pour eux, il faut renoncer à tout ce qui va à l’encontre de l’unité nationale, quitte à ce que rien ne bouge pour l’éternité. Plutôt se résoudre à l’arabisation plutôt que la désunion…

    La création d’un « Gouvernement Provisoire Kabyle’ » (GPK) est encensée par ici et critiquée par là-bas. Mais, indépendamment de sa réelle portée, qui ne pourra être évaluée que lorsque ce gouvernement sera en action, une seule chose, à mon sens, légitime réellement cette structure : par sa création, c’est également l’illégitimité du régime corrompu d’Alger, malheureusement loin d’être provisoire celui-là, qui est souligné. C’est un refus désormais officiel de lui faire allégeance. Et ceux qui hurlent leur opposition à cette initiative, acceptent inconsciemment la légitimité et l’autorité du régime algérien. Car aucun d’entre eux n’a songé que tous les algériens se soumettent, depuis cinquante ans, à un régime, une constitution, un gouvernement des plus illégitimes. Un véritable hold-up mental.

    Les autonomistes ne sont responsables ni de l’arabisation, ni de la corruption, ni de la misère sociale, ni de l’étouffement des libertés, ni du déni identitaire, ni du déni de justice, ni de l’absence de démocratie, ni du terrorisme des fous de Dieu, ni des massacres collectifs, ni de l’exil de masse des algériens, ni de la dépolitisation rampante, ni des fléaux sociaux qui sévissent dans le pays. Des maux qui sont le résultat de cinquante ans de pouvoir FLN. Mais ce qui inquiète Louisa Hanoune, Ouyahia, Karim Tabou et d’autres, c’est « la main de l’étranger ». Une main qu’il ne me déplairait pas de voir finir violemment sa course sur ces sinistres visages.

    Arezki BAKIR. Source : kabyle.com

  16. {{Le MAK Soleil versus les zombies des tenebres}}

    Les autonomistes kabyles à l’épreuve de la diabolisation

    J’ai quitté le MAK en 2008, après 4 ans de militantisme, estimant avoir accompli la part du devoir qui m’incombait en tant que kabyle. D’autres hommes, avec leurs qualités et leurs défauts, sont aujourd’hui en place, dans un contexte différent et avec de nouveaux moyens, notamment diplomatiques.

    Le mouvement autonomiste, qui active pacifiquement (marches, conférences, constitution d’un réseau de soutien international…), subit depuis quelques temps les foudres conjuguées du pouvoir algérien, de l’opposition nationaliste et des islamistes. Ainsi, la vieille rengaine de la main de l’étranger est ressortie des tiroirs afin de faire croire à une tentative de manipulation extérieure. Le kabyle n’est apprécié par toute cette clique de bonimenteurs que lorsqu’il se tait et qu’il beugle les mots d’ordre nationalistes et religieux qu’on l’invite à éructer, afin de prouver son attachement à El-Djazair.

    Ce constat prouve une chose : les autonomistes kabyles suscitent la crainte de tout le système algérien, articulé autour d’un pouvoir rentier, de quelques partis alibis (FLN, RND, PT, Hamas…) chargés de donner une vitrine partisane au régime algérien et une opposition stérile car prise dans une contradiction inextricable (FFS, RCD, partis kabylo-kabyles qui s’adressent au peuple arabophone d’Algérie, pourtant sourd à leurs discours). Ils incarnent aujourd’hui la subversion, le changement, le bouleversement, bref la rupture, non seulement avec le « système » algérien mais aussi avec un mode de pensée et de fonctionnement qui bloque toute évolution.

    Or, tous les journalistes, les politiciens ou autres intellectuels qui prennent régulièrement position contre les autonomistes kabyles sont, de près ou de loin, liés au régime algérien. Et c’est ce lien qui leur permet d’avoir accès aux médias algériens pour distiller leurs venins. Et la rupture prônée par le courant autonomiste, c’est également la rupture avec tous les avantages ou les accords tacites contractés secrètement par certains kabyles avec le pouvoir central. Les attaques sont donc souvent totalement gratuites et pauvres dans l’argumentation, l’anathème y faisant office, attaques souvent proportionnelles aux avantages mis en jeu par les ouvriers politiques du régime. Diaboliser les autonomistes afin d’éviter tout débat sur l’avenir de la Kabylie.

    Mais ce qui a changé, c’est que le complexe kabyle vis-à-vis de son régionalisme semble être sur le point de sauter. Les autonomistes sont désormais sourds aux leçons de morale, aux mises en garde et autres fatwas politiques lancées contre eux. Cela semble même renforcer leur détermination à combattre. La plupart ont fait du MAK leur tenue de combat. Être diabolisé par le pouvoir algérien (nationalistes et islamistes) et son opposition institutionnelle montre que le doigt a été mis là ou tout ce beau monde se rejoint : le refus d’une redistribution de la carte politique et géographique. Car pour eux, il faut renoncer à tout ce qui va à l’encontre de l’unité nationale, quitte à ce que rien ne bouge pour l’éternité. Plutôt se résoudre à l’arabisation plutôt que la désunion…

    La création d’un « Gouvernement Provisoire Kabyle’ » (GPK) est encensée par ici et critiquée par là-bas. Mais, indépendamment de sa réelle portée, qui ne pourra être évaluée que lorsque ce gouvernement sera en action, une seule chose, à mon sens, légitime réellement cette structure : par sa création, c’est également l’illégitimité du régime corrompu d’Alger, malheureusement loin d’être provisoire celui-là, qui est souligné. C’est un refus désormais officiel de lui faire allégeance. Et ceux qui hurlent leur opposition à cette initiative, acceptent inconsciemment la légitimité et l’autorité du régime algérien. Car aucun d’entre eux n’a songé que tous les algériens se soumettent, depuis cinquante ans, à un régime, une constitution, un gouvernement des plus illégitimes. Un véritable hold-up mental.

    Les autonomistes ne sont responsables ni de l’arabisation, ni de la corruption, ni de la misère sociale, ni de l’étouffement des libertés, ni du déni identitaire, ni du déni de justice, ni de l’absence de démocratie, ni du terrorisme des fous de Dieu, ni des massacres collectifs, ni de l’exil de masse des algériens, ni de la dépolitisation rampante, ni des fléaux sociaux qui sévissent dans le pays. Des maux qui sont le résultat de cinquante ans de pouvoir FLN. Mais ce qui inquiète Louisa Hanoune, Ouyahia, Karim Tabou et d’autres, c’est « la main de l’étranger ». Une main qu’il ne me déplairait pas de voir finir violemment sa course sur ces sinistres visages.

    Arezki BAKIR. Source : kabyle.com

  17. Hder i lḥiḍ ad ak-d-isel a dda´ Akli!
    Irgazen rekben taflukt, kečč la tettṛuẓuḍ aqerru-k!
    Waaa tikrabaḍin iεedda fell-asent leḥdid a nniya! Ma d tamurt-ik awer taf ass amellal! Awer yemsefham useεdi d usexḍi!
    Wa nniγ-ak a nniyya, mi sramḥen-t, awer ẓgen-t!
    Wigi akka i tt-ḥemmlen, ẓran xellḍen azegzaw d uquran, akka ay tt-bγan, akka i d asen-tessa s wedfel. Anida bγan akka tadsimant wigi? Wigi bγan timanit(tin n yiman-nsen, nutni kan, mačči tin n yeqbayliyen).

  18. Hder i lḥiḍ ad ak-d-isel a dda´ Akli!
    Irgazen rekben taflukt, kečč la tettṛuẓuḍ aqerru-k!
    Waaa tikrabaḍin iεedda fell-asent leḥdid a nniya! Ma d tamurt-ik awer taf ass amellal! Awer yemsefham useεdi d usexḍi!
    Wa nniγ-ak a nniyya, mi sramḥen-t, awer ẓgen-t!
    Wigi akka i tt-ḥemmlen, ẓran xellḍen azegzaw d uquran, akka ay tt-bγan, akka i d asen-tessa s wedfel. Anida bγan akka tadsimant wigi? Wigi bγan timanit(tin n yiman-nsen, nutni kan, mačči tin n yeqbayliyen).

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