Monde arabe: La déroute d’un système désuet

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ALGERIE (Tamurt) – Les mouvements de turbulence que connaissent ces derniers temps bon nombre de pays arabes dénotent du ras-le-bol de ces peuples, dont la déréliction et le désespoir traduisent les gestes d’immolation qui se suivent et se ressemblent.

L’effet boule de neige décortique la dure réalité des populations locales qui souffrent le martyr depuis des lustres sans que le monde, Occidental en particulier, daigne bouger d’un iota pour détrôner les despotes et potentats du 21ème siècle. La velléité de l’occident face au vent de révolte qui souffle sur le monde arabe est synonyme d’un nouveau positionnement géopolitique et géostratégique.

Les revendications liminaires visent la liberté et la démocratie. Acculés par les mouvements protestataires, les régimes jupitériens commencent à voir rouge, et ce n’est que la face visible de l’iceberg. Les interventions prétoriennes ne sont que le reflet de l’affolement et de la transe des pouvoirs en place. Le gouvernement algérien s’enorgueillit d’être le seul pays qui n’est pas touché par la sédition. Quelle illusion ! En réalité, le mal qui ronge l’Algérie est plus profond et rien que de voir les prodromes d’une révolte interne ne donne le la pour un avenir hypothéqué. La déliquescence et la déchéance de leur tyrannie ne feront pas d’émus parmi les plèbes. Le point commun entre ces despotes est l’envie charnelle de se harponner au trône quitte à ce que des millions d’innocents en bavent des ronds de chapeau.

Les rênes du pouvoir, tenus par une main de fer, à telle enseigne que le dernier recours pour ces jeunes assoiffés de liberté, de démocratie, ou tout simplement le droit de vivre dignement en laissant en plan : projets, famille, amis (es)… et ce, au péril de leurs vies, et ce dans l’espoir de fuir ces terres hostiles. Mais, que faire devant les rebuffades qui ne font que creuser davantage le fossé entre le gouverné et le gouvernant ? Ou plus exactement entre les êtres assimilés au vulgum pecus et les tyrans. La vie en paria n’est nullement un choix de cœur, mais une force majeure dictée par des goujats invétérés.

Au moment que les gens du sérail s’engraissent comme des truites, en menant une vie de châtelains, les petites bourses peinent à joindre les deux bouts en s’efforçant de croire à un jour meilleur. Mais que des illusions !

Les années s’égrainent une à une sans que les casaniers de dernières pluies ne puissent bouger d’un iota. Fidèles à leurs réputations, les dictateurs arabes sont de purs adeptes de la pensée unique et de la monotonie. Le monde actuel ne cesse de se métamorphoser, de facto l’aspiration des peuples à un monde meilleur s’éclaircit de mieux en mieux. À l’opposé de cet univers, la lumière semble être inscrite aux abonnés absents dans les pays arabes, accoutumés au monde des ténèbres.

En Algérie, la population est exhérédée d’un droit inaliénable, qui n’est autre que celui de la liberté, de la démocratie. Se conduisant en mauvais élève en matière de respect des droits de l’homme, le pouvoir algérien reste impénitent dans sa phobie de voir le peuple aspiré à une vie meilleure. Une dénébulation du régime autocrate peut laisser émerger des forces démocratiques capables de porter au-devant les aspirations de tout un chacun. Dans ce milieu délétère, la Kabylie n’a d’autres alternatives que de prendre son destin à deux mains afin de se dégager de l’ornière du pouvoir d’Alger. Advienne que pourra !nul n’est indétrônable.

Une lueur sépulcrale se dessine et sonne le tocsin. Le verbiage et la logomachie ne sont plus une recette magique servant depuis belle lurette à catéchiser une peuplade se sentant mal dans sa peau. Le citoyen lambda s’époumonant jusqu’à écœurement se voit réprimé à la spartiate, et réduit au rôle de fauteur de troubles. Le cas des Mzabs est un exemple édifia

4 Commentaires

  1. Azul.tant que les pays arabos-mus ne rejeterons plus leur religion ils seront les dhimmis de leurs geoliers qui sont leurs propre gouvernants ou rois qui ne sont que mafieux et dictateurs .Et que la religion pour eux et pour leurs descendance n’est qu’un leurre pour pouvoir gouverner.Pendant qu’ils occupent et privatisent les plages pour eux et leurs progenetures en occident;pour les autres citoyens les mosquées et madrassates pour qu’ils soient encore plus abrutis.

  2. Azul. la devise de l’occident est d’affaiblir l’islam parceque tout simplement ils savent que l’islam est une secte et nefaste à l’humanitée.donc l’islam est affaiblit depuis Caharllemagne;ils n’ont rien trouver de mieux que de soutenir toutes les dictaturs surtout celles arabos-mus non seuleument pour piller leurs biens c’est à dire sols et sous sols et ces dictateurs savent qus c’est le meilleurs moyens pour se maintenir et la religion mus fait le reste.La devise de l’occident et de les empécher toutes modernisation parceque l’islame est egale à l’obscurantisme.Et l’occident trouve son compte puisque leurs bien et celui de leurs peuples est bien garder.Il suffit L’Ameriques emergente depuis qu’elle n’est plus sous tutelle Americaine et comparrer avec l’Afrique qui sous tutelle occidentale.Voila je dis bien ce que les’peuples Africains et rabos-mus pourquoi ils sont dhimmis de leurs gouernements et de l’occident.

  3. Ibn Khaldoun écrivait  » Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné  »

    Voici un extrait traduit du livre de l’historien amazigh Ibn Khadoun, que les occupants d’Orient ont naturalisé Arabe. Ce texte qui circule sur internet depuis quelques années prend aujourd’hui une dimension toute particulière. Bonne lecture car vous comprendrez POURQUOI LES UNIVBERSITES ARABES censurent les ECRITS DE ATH(ibn) KHALDUN!!!.

    Les Arabes n’établissent leur domination que sur des pays de plaines
    Ils sont en effet, en raison de leur naturel farouche, gens de pilleries et de brigandage : tout ce dont ils peuvent se saisir sans lutte et sans danger, ils l’enlèvent, puis ils s’enfuient vers leurs pâturages du désert. Ils n’attaquent point ouvertement, ni ne combattent en bataille rangée, à moins d’y être contraints pour leur propre défense : aussi, s’ils se heurtent à une forteresse ou à un endroit qui leur réserve des difficultés, ils les laissent de côté, sans les attaquer, et se tournent vers quelque objet de conquête facile.

    Les tribus qui se retranchent contre eux dans les rochers des montagnes sont à l’abri de leurs rapines et de leurs violences, car ils n’escaladent point les hauteurs, ni ne s’engagent dans des terrains difficiles, ni ne s’exposent à des dangers pour les atteindre. Quant aux plaines, s’ils peuvent s’en emparer du fait qu’elles sont mal gardées ou que le pouvoir gouvernemental manque de force, elles deviennent leur butin et la proie qu’ils dévorent : ils y multiplient leurs incursions, leurs pilleries et leurs violences, en raison de la facilité qu’elles leur offrent, si bien que leurs habitants finissent par tomber sous leur domination; puis ils se les passent les uns aux autres, et le désordre aboutit à la ruine de leur civilisation : Dieu a puissance sur ses créatures; il est l’Unique, le Coerciteur, et il n’est point d’autre Seigneur que Lui.

    Un pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné
    C’est là, en effet, un peuple farouche, chez lequel la rudesse de mœurs s’est ancrée au point de devenir leur tempérament propre et leur naturel; et ils s’y complaisent, parce qu’elle leur permet d’échapper à l’emprise de l’autorité et à la sujétion à un gouvernement. Un tel naturel est incompatible avec la civilisation, et leur interdit de se développer, car errer et être les plus forts sont les seuls buts que leur assigne leur manière de vivre, ce qui interdit la vie sédentaire, de laquelle dépend la civilisation, et est incompatible avec elle. Si, par exemple, ils ont besoin de pierres pour caler leurs marmites, ils en arrachent aux constructions, les ruinant pour en avoir; de même, s’ils ont besoin de bois pour faire des poteaux ou des piquets pour leurs tentes, ils démolissent des toitures pour en avoir : la nature de leur existence est donc incompatible avec l’art de construire, qui est la base de la civilisation. Voilà comment il en va d’eux en général.

    En outre, leur naturel est d’arracher aux autres ce qu’ils possèdent : leurs moyens d’existence sont à la pointe de leurs lances, et ils ne connaissent, pour ce qui est de prendre le bien d’autrui, aucune limite à laquelle ils se tiennent; au contraire, chaque fois que leurs yeux tombent sur un troupeau, un objet, un ustensile, ils se l’approprient de force. Si, ayant pris le dessus et s’étant adjugé l’autorité souveraine, ils ont toute latitude de se comporter ainsi, il n’est plus aucun moyen administratif de protection de la propriété, et la civilisation est ruinée. Également, ils obligent les artisans et les corps de métier à des travaux sans leur en verser le salaire et le juste prix. Or le travail est, comme je l’exposerai, la véritable source de la richesse; si donc le travail est vicié, du fait qu’il n’est pas plus profitable, l’espoir en la richesse s’évanouit, les bras cessent le travail, l’ordre établit se dérange, et la civilisation se corrompt.

    De plus, ils n’ont aucun souci de gouverner, d’empêcher les gens de mal faire et de les protéger les uns des autres : la seule chose dont ils se préoccupent, c’est ce qu’ils arrachent aux autres, soit par le pillage, soit par des extorsions. Parvenus à ce but, ils ne voient pas loin : nulle préoccupation d’améliorer la situation de la population, de veiller à ses intérêts, d’empêcher certains de mal faire. Souvent, il est vrai, ils infligent des amendes pécuniaires, espérant en tirer profit, en exigent des sommes considérables, comme ils s’y entendent, mais cela ne suffit pas pour empêcher de mal faire et arrêter ceux qui ont de mauvais desseins. Au contraire, car en la matière une amende pécuniaire pèse en regard de la réalisation des desseins. C’est pourquoi leurs sujets restent, sous leur domination, comme privés de gouvernement, sans personne pour les régir, et l’absence de gouvernement est la perte de l’humanité et la ruine de la civilisation, en vertu de ce que j’ai exposé, à savoir que l’existence de l’autorité souveraine convient particulièrement à l’homme, et lui est naturelle, et qu’il ne peut avoir en dehors d’elle d’existence et de vie sociale.

    En outre, tous parmi eux aspirent à commander : il est extrêmement rare que l’un d’eux consente à abandonner l’autorité à un autre, fût-il son père, son frère, ou le principal de sa famille, et encore n’agit-il ainsi qu’à contre-coeur et par respect humain. Si bien qu’un grand nombre d’entre eux sont pourvus d’autorité et de pouvoir, qui pressurent et tyrannisent concurremment leurs sujets, et c’est la ruine et la fin de la civilisation. Un Arabe venu en députation auprès de Abdalmalik, comme celui-ci s’informait auprès de lui d’al-Hajjaj, lui répondait (et dans son esprit c’était là faire l’éloge de la manière dont il gouvernait et rendait prospère sa province) : « Quand je l’ai quitté, il ne faisait de tort qu’a lui-même ». Aussi, considère tous les pays qu’ils ont conquis et assujettis depuis la Création : tu verras combien leur civilisation est disloquée, leurs habitations appauvris; leur terre elle-même est transformée.

    Au Yémen, tous les établissements sédentaires sont ruinés, à l’exception de quelques villes. Dans l’Irak arabe il en va de même : la civilisation que les Perses y avaient développé est ruinée pour sa plus grande part. En Syrie, de nos jours, il en va de même. En Ifriquiya et au Maghreb, depuis que les Banou-Hilal et les Banou-Soulaïm y sont passés, au début du Ve siècle, et se sont acharnés sur ces pays pendant 350 ans, toutes les plaines sont ruinées, alors qu’autrefois su Soudan jusqu’à la Méditerranée tout était cultivé, comme l’attestent les vestiges qui s’y trouvent : monuments, constructions, traces de fermes et de villages. Dieu recevra en héritage la terre et ceux qu’elle porte :«Il est le meilleur des héritiers» (Coran, 21, 89).

    De tous les peuples les Arabes sont les plus incapables à gouverner
    La cause en est qu’ils sont le plus bédouin de tous les peuples, celui qui erre le plus profondément à l’intérieur des déserts, celui qui sait le mieux se passer des objets de première nécessaire et des grains des régions cultivées, tant ils sont accoutumés à une vie dure et grossière, si bien qu’ils se suffisent à eux-mêmes. Leur goût et la rudesse de leurs moeurs font qu’ils n’acceptent que difficilement d’être soumis les uns aux autres; lorsque leur chef fait appel à eux, c’est le plus souvent à cause de l’esprit de corps qui les pousse à assurer leur commune défense, et il est obligé de n’exercer son autorité qu’en les ménageant et se garder de les contrarier, de peur de voir cet esprit de corps lui manquer, ce qui serait sa perte et la leur : or l’art de gouverner un empire ou un royaume exige que celui qui gouverne contienne par la force ses sujets dans leur devoirs, sinon il ne gouvernera pas correctement.

    En outre, il est du naturel des Arabes, comme je l’ai déjà dit, d’arracher aux autres ce qu’ils possèdent en propre, et ils ne s’occupent de rien d’autres. Si donc ils deviennent les maîtres d’un peuple quelconque, le but qu’ils assignent à leur domination est d’en profiter pour lui prendre ce qu’il possède, et ils négligent tout autre souci gouvernemental. Souvent ils remplacent par des amendes pécuniaires les châtiments corporels destinés à punir les mauvaises actions, se proposant d’augmenter par là leurs revenus et de profiter d’avantage : pareille pratique est incapable de contenir les hommes dans leur devoir, et souvent même elle pousse au mal, car celui qui a dessein de mal faire considère ce qu’il doit débourser de la sorte comme de peu d’importance en regard de ce que lui assure la réalisation de son dessein; en conséquence, les crimes se multiplient, ce qui amène la ruine de la civilisation.

    Un tel peuple reste donc comme s’il était dépourvu de gouvernement, chacun cherche à voler le voisin, la civilisation ne peut plus se développer correctement et est rapidement ruinée par l’anarchie, comme j’ai déjà dit. Pour tous ces motifs, le naturel des Arabes les rend donc incapables de gouverner un empire : ils n’y peuvent parvenir qu’après avoir modifié leur caractère sous l’influence d’une religion qui efface d’eux tous ces défauts, leur fasse trouver un frein dans leur propre conscience, et les pousse à protéger les hommes les uns contre les autres, comme j’ai déjà dit. A titre d’exemple, considère ce qu’il en fut de leur pouvoir lorsque, devenus musulmans, la religion leur offrit une base ferme de gouvernement dans la Loi et celles de ses stipulations qui sauvegardent, aussi bien d’une manière externe que d’une manière interne, les intérêts de la civilisation : les califes d’alors appliquant les uns après les autres ces prescriptions, leur empire devint considérable et leur pouvoir très fort. Lorsqu’il vit les musulmans se rassembler pour la prière, Roustem s’écria :«’Omar me ronge le coeur : il enseigne aux chiens la bonne éducation!»

    Par la suite, des tribus cessèrent de prêter leur appui au pouvoir et négligèrent les préceptes de la religion, si bien qu’elles désapprirent l’art de gouverner et revinrent à leurs déserts, oubliant à la longue, du fait qu’elles n’étaient plus soumises à qui que ce fût et ignoraient les devoirs gouvernementaux, qu’elles aient jamais fait cause commune avec les représentants de l’autorité gouvernementale : elles retournèrent ainsi aux moeurs grossières qui avaient été les leurs auparavant, et le mot «empire» n’évoqua plus pour elles autre chose que leur communauté d’origine et de race avec les califes.

    Lorsque la puissance du califat disparut sans laisser de traces, les Arabes perdirent toute autorité au profit exclusif des races étrangères : ils demeurèrent alors dans les solitudes de leurs déserts, ne sachant plus ce que c’est qu’un empire et l’art de le gouverner, ignorant même, pour leur plus grand nombre, qu’ils avaient autrefois possédé un empire, quand aucun peuple au monde n’eut jamais empire comme celui que détinrent leurs tributs, témoins les dynasties de Ad, de Thamoud, des Amalécites, de Himyar, et des tobba’ du Yemen, puis au sein de l’Islam la dynastie modarite : Omayyades et Abbassides. Ils sont devenus incapables de gouverner lorsque, oubliant les préceptes de la religion, ils sont revenus à leur bédouinisme originel : il peut arriver parfois qu’ils s’assujettissent des États faibles, comme c’est aujourd’hui le cas au Maghreb, mais ils n’aboutissent alors qu’à ruiner la civilisation des pays dont ils se sont emparés, comme nous l’avons dit : Dieu donne à qui il veut Sa puissance souveraine.

  4. Le tchador est en trein de prendre de l’ampleur en Kabylie. Alerter vos soeurs, cousines, amies et tous les noms feminins de votre famille du danger qui plane sur la population Kabyle.

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