La presse algérienne reste muette après l’internationalisation de la cause kabyle

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Conseil des droits de l’Homme de l’ONU
Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

ALGER (Tamurt) – Les organes de la presse algérienne, à la solde du DRS, n’ont soufflé aucun mot sur l’internationalisation de la cause kabyle à l’ONU. La presse de ce pays, désormais classé colonisateur, reste muette pour le moment.

Personne ne s’attendait à un tel exploit. Les rédactions de ce pays n’ont aucun arguments à critiquer ni le GPK ni le Maroc qui a défendu l’indépendance de la Kabylie. En dehors de l’insulte et le dénigrement en vers le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie, le pouvoir algérien et sa presse ne peuvent pas se prononcer sur la question de l’indépendance de la Kabylie.

Le silence de la presse algérienne s’explique aussi par le fait que la question s’est internationalisée et le moindre dérapage sera considéré par la communauté comme une faiblesse de régime d’Alger et une atteinte au peuple Kabyle. Le régime d’Alger est désormais dans l’obligation de traiter avec plus de considération le MAK et le GPK. L’autre raison qui oblige aussi les journalistes algériens de fermer leurs yeux sur la question kabyle à l’ONU, est le fait qu’aucun décideur ne s’est prononcé, pour le moment.

Le pouvoir algérien est pris au dépourvu. Il ne sait pas comment réagir ni quelle stratégie adopter. Si ce pays qui colonise la Kabylie défend le principe do droit des peuples à l’autodétermination, ce même principe s’applique aussi aux Kabyles et les décideurs algériens ne peuvent pas s’y opposer suivant leur logique. Mais il est certainement que le pouvoir algérien ne restera pas les bras croisés. Ni sa presse d’ailleurs. Les journalistes crédibles doivent choisir leur camp.

Lounès B

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