Ecrit par Frédérique DevauxUn livre sur le cinéma kabyle

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Cinema kabyle
Cinema kabyle

FRANCE (Tamurt) – La cinéaste Frédérique Devaux vient de publier un livre sur le cinéma amazighe, a-t-on appris auprès de l’auteur. L’ouvrage est intitulé : « De la naissance du cinéma kabyle au cinéma amazigh ». Frédérique Devaux Yahi est française par sa mère, kabyle par sa famille paternelle.

Le livre qu’elle vient à peine d’éditer, précise-t-elle, s’adresse à la fois aux publics méconnaissant la culture kabyle et à une audience intéressée par l’analyse d’images et des sons au cinéma, le découpage, le montage… « L’étude prend appui sur les trois premiers films kabyles, La Colline oubliée, Abderrahmane Bougermouh (1996), Machaho, Belkacem Hadjadj (1996), La Montagne de Baya, Azzedine Meddour (1997), et se poursuit avec le premier film chaoui, La maison jaune de Amor Hakkar (2008), avant de faire un détour vers le cinéma berbère marocain, aux côtés de son initiateur Mohamed Mernic », souligne Frédérique Devaux.

Cette dernière indique en outre qu’après une analyse de l’organisation coutumière de la société kabyle, elle étudie la place de ces structures traditionnelles dans les films analysés et dans les écrits éponymes. Elle retient des figures filmiques simples, et envisage la manière dont les cinéastes les ont utilisées pour ne rien trahir de leur société d’origine, tout en donnant à penser de possibles améliorations de ces coutumes. Le livre s’intéresse tout naturellement au contexte politique et social ayant accompagné la naissance des œuvres, et aux requêtes des Imazighen les ayant précédées, ajoute l’auteure.

Lyès Medrati

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